Paysages d’hiver
J’ai poursuivi ma quête des paysages d’hiver dans la région de Tavel, Bäriswil, Menziswil et Villars-les-Joncs. Avoir ces trésors aux portes de Fribourg est merveilleux. J’ai à nouveau rencontré des chevreuils (cela devient une habitude) et j’ai même aperçu un lièvre tout proche de la ville.
Beau pays qui a un joli nom.
Dimanche dernier j’ai fait l’une de mes balades « classiques » sous le soleil et dans la neige. De Alterswil à Fribourg en passant par Burch et ses « Tre Grazie », Unter dem Himmel, un joli nom pour un beau coin de terre, le Rotmoos et sa forêt féerique, le Fofenhubel et ses haies, Ettiwil, St Ursen et le Hattenberg. Une myriade d’impressions et de petits bonheurs.
« Le Tre Grazie » de Burch
Unter dem Himmel
Le bois féerique du Rotmoos
Les haies du Fofenhubel
Nature morte rurale à Ettiwil
Sucre glace
Sankt Ursen
Le Schwandbach
Hattenberg
Le mal et la beauté
« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de beauté pourra paraître incongru, inconvenant, voir provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu’à l’opposé du mal, la beauté se situe bien à l’autre bout d’une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l’univers vivant : d’un côté, le mal ; de l’autre, la beauté. »
François Cheng, Cinq méditations sur la beauté
Räsch Düdingen/Guin
Mon ami le Chêne.
Ce matin mon âme avait la gueule de bois.
Alors j’ai marché sous la lune et les étoiles,
j’ai vu le renard rentrer chez lui,
j’ai écouté le réveil des oiseaux,
j’ai rendu visite à mon ami le Chêne,
je l’ai étreint et caressé son écorce de vieillard.
Maintenant j’ai faim. La vie est belle.
Un lac inondé de soleil
A Fribourg nous avons la chance de posséder une réserve naturelle à quelques encablures de la cité: le Lac de Pérolles. J’aime bien m’y promener par n’importe quel temps. Hier il a fait beau, très beau même et je me suis follement amusé avec le soleil et ses reflets et j’ai profité du grand silence. Silence juste interrompu par les cris stridents des goélands leucophées.
Karl Inglin, peintre 